En 2021, 43%** des entreprises ont déjà mis en place une politique d’amélioration de l’expérience collaborateur. 70%** des entreprises qui ne pratiquent pas l’expérience collaborateur envisagent de le faire à plus ou moins long terme. Et vous, ou en êtes-vous ?
Dans un contexte où la Qualité de Vie au Travail (QVT) devient un enjeu stratégique pour les entreprises, il est essentiel de prendre le temps d’évaluer les conditions de travail des salariés et d’identifier les facteurs psychosociaux pouvant affecter leur santé mentale, leur engagement et leur performance. Faire un diagnostic permet ainsi de poser les premières pierres d'une démarche solide de prévention des RPS et d'amélioration continue.
La Qualité de Vie au Travail est encore synonyme de « RPS » (Risques Psycho-Sociaux) pour les grands comptes et de « baby-foot » pour les start-up. Les conséquences de la crise sanitaire se font ressentir sur le plan économique mais également sur le bien-être des collaborateurs. En effet, un an après le début de cette crise, les salariés observent une dégradation de leur santé physique et mentale et expriment un changement dans leurs valeurs et priorités.
Cette situation témoigne de la nécessité de prévenir les risques psychosociaux, de repenser l’organisation du travail, et de favoriser une démarche active pour améliorer les conditions de travail. Mettre en place une démarche de prévention des risques permet d’agir en amont et d’anticiper les situations de mal-être, de souffrance au travail, voire d’épuisement professionnel. Ces actions, lorsqu'elles sont co construites avec les collaborateurs, gagnent en efficacité et en pertinence.
Aujourd’hui, la création de moments collectifs, le renforcement de l’esprit d’équipe et le développement du soutien managérial font partie du top 3 des leviers à activer pour améliorer la santé psychologique des collaborateurs. Faire un diagnostic approfondi permet de prioriser ces leviers en s'appuyant sur des données concrètes et des indicateurs clés.
Ces leviers répondent directement aux enjeux d’un climat social sain, d’une gestion des ressources humaines équilibrée et d’un management du travail bienveillant. Ils permettent de réduire le turn-over, d’agir sur le ressenti des salariés et d’instaurer un dialogue social constructif entre les acteurs de l’entreprise : managers, représentants du personnel, RH et collaborateurs.
Ce diagnostic vous permettra de scanner votre entreprise. Un premier pas pour passer de la réflexion à l'action et identifier ce qu'il vous manque pour vous démarquer et offrir une expérience unique à vos collaborateurs.
À travers une analyse fine de vos conditions de travail, ce diagnostic aide à identifier vos points forts, vos axes d’amélioration, les risques psychosociaux au travail et les situations de travail pouvant générer stress, surcharge, épuisement ou absentéisme.
Il permet également d’initier un plan d’actions concret pour améliorer la qualité du travail réalisé, renforcer l’environnement professionnel, et favoriser un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. En lien avec les obligations légales (notamment le document unique d’évaluation des risques professionnels), ce diagnostic s’inscrit dans une démarche-qualité conforme aux attentes du Code du travail et des partenaires sociaux.
La QVT repose sur plusieurs piliers structurants :
Les indicateurs de QVT permettent d’évaluer et prévenir les risques. Ils incluent notamment :
Ces indicateurs aident à mesurer le travail, anticiper les risques pour la santé, et adapter la mise en œuvre des plans d’actions de prévention.
Selon le Code du travail, l’employeur a un devoir de prévention en matière de santé physique et mentale. Il doit :
Travailler sur l’amélioration des conditions d’exercice, c’est aussi respecter ses obligations de sécurité et répondre aux attentes des services de santé au travail, de la CARSAT, de la Direccte ou du CHSCT.
Les outils sont nombreux et peuvent inclure :
Toutes ces initiatives visent à améliorer les conditions sociales, prévenir les problèmes psychosociaux, et contribuer à favoriser la qualité du travail pour améliorer la performance et le bien-être.
Afin de bien organiser votre semaine de qualité de vie au travail 2025, cela passe par deux étapes majeures. La première : faire son état des lieux, la deuxième : se focaliser sur son planning d’animation.
Concernant la première étape : il s’agira d’identifier le pourquoi, le pour quoi et enfin de faire le bilan du passé. Le pourquoi concernant le sens, les raisons qui vous poussent à organiser cette semaine de la QVT, le grand WHY. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises raisons. La seule chose qu’on vous demande, c’est d’être aligné et au clair avec vos raisons. Il peut s’agir simplement d’une parenthèse enchantée que vous offrez à vos collaborateurs, de la première démarche QVT que vous mettez en place ou de la continuité de votre stratégie QVT. Dans tous les cas, identifier le pourquoi vous permettra d’avoir une communication claire, transparente et impactante, qui engagera le maximum de salariés. Le pour quoi concerne votre objectif, qu’est-ce que vous attendez de cette semaine de la QVT. Autrement dit, dans quel cas seriez-vous satisfait à la fin de cette semaine ? Quel résultat souhaitez-vous atteindre ? Quelles sont vos kpi ? Enfin, faire le bilan des activités passées vous permettra d’identifier les habitudes et les centres d’intérêts des membres de votre entreprise. Cela vous servira pour identifier les horaires auxquels les activités fonctionnent le mieux, la typologie, le format et enfin la fréquence.